'' Mise à feu de la crèche de l'Ecole de Nice | Une histoire de la performance sur la Côte d'Azur de 1951 à nos jours

Mise à feu de la crèche de l'Ecole de Nice

Concepteur: 
Jean Mas
Executant: 
Jean Mas
Contexte théorique: 
Souvenez-vous, l’Ecole de Nice est un mouvement apparu dans les années 60, suite à la rencontre entre les artistes de l’époque, Yves Klein, Arman, César, mais aussi Frédéric Altman, Nivèse ou Ben.
C’est sous la baguette artistique du commissaire d’exposition Alexandre de la Salle qu’une vaste exposition marquant les 50 ans d’existence de l’Ecole de Nice a démarré au Musée Rétif de Vence le 8 Juin (jusqu’au 18 décembre).
Mais comme tout a une fin, l’Ecole de Nice a été symboliquement brulée par l’artiste performeur Jean Mas samedi dernier, au milieu d’une foule d’artistes, d’amis et d’amateurs d’art. L’Ecole de Nice n’existe plus, place aux jeunes qui recomposeront le paysage artistique régional !
France Delville, Critique d’art (extrait in : Art Côte d’Azur décembre 2010)
Par ce geste symbolique, la mise à feu de la crèche de l’Ecole de Nice, Jean Mas inscrit le mouvement artistique vers l’horizon de l’histoire : « Dès lors l’Ecole de Nice, tel un objet parfaitement identifié, devient à jamais part de l’histoire de l’Art, mouvement important de la seconde partie du XX° siècle ». Alexandre De La Salle, Commissaire d’exposition « 1960-2010, 50 ans de l’Ecole de Nice.
Lors de l'exposition 50 ans de l'École de Nice au Musée Rétif, le commissaire, Alexandre de la Salle a voulu la dissolution de l'École de Nice. Cette décision (unilatérale ?) a été acceptée par certains artistes, refusée par d'autres.
Effectuations: 
Lieux: 
Date de début: 
04 12 2010
30 minutes
Topologie: 
Contexte: 
peu avant le finissage de l'exposition 50 ans de l'École de Nice au Musée Rétif
Adresse: 
1670 avenue Rhin et Danube
Vence
Description: 
Jean Mas, devant un public nombreux, enflamme la crèche de l'École de Nice. Une crèche constituée de silhouettes en carton de tous les artistes du "mouvement". Des pétards dissimulés derrière la sculpture explosent ("les 400 coups de l'École de Nice"), une fumée bleue s'échappe ("la mémoire").
Le feu gagne et détruit tout devant le public ravi, "qui sera le dernier ?". Jean Mas conclue devant une caméra "c'est la fin de l'école, passons au collège".
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