'' Limites I, Limites II | Une histoire de la performance sur la Côte d'Azur de 1951 à nos jours

Limites I, Limites II

Concepteur: 
Raoul Hébréard
Executant: 
Raoul Hébréard
P. Laroche
A. Pin
Effectuations: 

Limites II

Raoul Hébréard
Synopsis / Description: 
vidéo de l'action
Performances: 
Documents: 

Textes imprimés et affiche

Type: 
Imprimé
Technique description référence: 
Textes imprimés et affiche

textes et dessins préparatoires

Type: 
Manuscrit
Technique description référence: 
textes et dessins préparatoires
Description: 
En extérieur : LIMITES I, 30 minutes
La performance se situait sur un site délimité par un sol en ciment sur lequel j’avais fait allonger un assistant habillé d’une combinaison et d’un masque blanc recouvert d’une bâche nylon. La performance consistait à prendre les limites de ce corps anonyme par un bombage de couleurs, à faire une découpe de cette bâche, à repositionner cette découpe plus loin en prenant les limites de celle-ci par un bombage noir. Un téléviseur se situait sur cette limite et celui-ci diffusait simplement un brouillage d'images comme information. La fin de la performance était une installation où nous avions le négatif/positif d’une forme humaine. Pendant la durée de la performance un récitant lisait un texte qui était une accumulation de mots .

En intérieur : LIMITES II, 30 minutes
La performance était réalisée dans une pièce close et était médiatisée dans la salle d’exposition par trois téléviseurs. Je travaillais les limites de résistance à la douleur qui était un écho à la performance précédente sur le corps et son absence. J’étais enfermé avec deux assistants. Le premier prenait l’action en vidéo et le second contrôlait l'ensemble de l’action. J’étais allongé au sol, entouré de toile cirée blanche, sur laquelle étaient posées 4 ampoules électriques recouvertes de calandrite (toile goudronnée). L’ action consistait à faire passer au travers de cette calandrite les ampoules par le seul fait de la chaleur, et il fallait résister à celle-ci. Les images vidéo et le son saturé était retransmis dans la salle. À la fin, le courant était coupé, l’assistant ouvrait cette « chrysalide », faite de goudron et de toile cirée fondus et mixés. Je donnais à voir cette carapace lors de l’exposition.
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