'' Robert Érébo | Une histoire de la performance sur la Côte d'Azur de 1951 à nos jours

Robert Érébo

Ben : D’après moi ton grand défaut Robert c’est de ne pas travailler par rapport à l’histoire de l’art.

Érébo : Je me moque de l’histoire de l’art.

Ben : Pourquoi ?

Érébo : J’ai envie de me situer en marge volontairement. J’aime bien mélanger les styles.

Ben : Est ce que cela n’est pas refaire une autre histoire de l’art ? Erébo : Non j’aime l’artiste qui fait ce qui l’amuse.

Ben : Qu’entends-tu par s’amuser ?

Érébo : Se faire plaisir.

Ben : Mais on ne peut pas se faire plaisir à faire du déjà fait.

Érébo : Le nouveau à tout prix n’est pas mon problème c’est le tien, pour moi le vécu est plus essentiel que le fabriqué.

Ben : Donc tu abdiques au niveau d’une histoire de l’art qui serait une histoire des nouveaux différents.

Érébo : Non je n’abdique pas puisque je suis différent et pas seulement dans mon œuvre dite artistique.

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